Père de six enfants, dont un actuellement à Rome au séminaire international Sedes Sapientae, Monsieur Boutin a bien voulu se confier au sujet de la vocation de son fils.
Quel est votre regard
de père sur la vocation de votre fils ?
Librement, il prend donc le choix de ne pas se marier, de ne
pas fonder une famille, de vivre concrètement le détachement des biens
matériels et des joies de la vie.
Je suis très heureux pour lui car on voit concrètement que
c’est ce chemin qui le comble et qui le rend heureux !
A votre avis, que
faut-il faire pour soutenir les vocations dans le contexte actuel ?
Depuis qu’il est rentré au
séminaire, j’ai des rapports plus profonds avec mon fils et je me sens que mon
rôle de père est réellement important et que j’ai une responsabilité
particulière à son égard pour le développement et l’épanouissement de sa
vocation.
Je prie plusieurs fois par jour
pour lui à la messe ou en récitant le chapelet et également chaque matin
au réveil car nous nous levons à peu prés au même moment bien que nous
habitions à 2.000 kms de distance.
Je lui téléphone toutes les
semaines et nous passons un long moment ensemble où il me raconte ce qu’il fait
et ses états d’âme ; souvent il me demande des conseils sur telle ou telle
question. Parfois, je lui donne mon avis sur les activités qu’il veut
entreprendre ou il me demande des conseils sur les choix de son emploi du
temps. Il accepte sincèrement les remarques que je peux lui faire ; il
tient compte de mon avis.
Je pense que pour une vocation de
prêtre séculier, la famille est très importante.
En effet, mon fils aime beaucoup se retrouver
dans l’ambiance familiale, venir passer quelques jours en vacances avec nous.
Il a besoin de sentir la chaleur d’un foyer qu’il n’a pas dans sa paroisse.
Je demande au Seigneur d’avoir
une longue vie pour pouvoir le soutenir le plus longtemps possible.
Il a également besoin de sentir
que nous adhérons complètement à sa vocation et il souhaite que nous assistions
à toutes les cérémonies qui émaillent sa vocation.
En retour, il est très
reconnaissant de notre amour conjugal et il en parle souvent en nous
remerciant ; je pense donc que le mari et la femme doivent être très unis
et fidèles pour encourager les vocations de prêtres.
Il est fondamental que la famille
soit et demeure « un foyer lumineux
et joyeux » pour aider les prêtres à avoir une vocation épanouie et
sereine.
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