Pour la fête du Sacré Cœur de Jésus, nous célébrons la Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres.
Aujourd’hui et demain, vous trouverez quelques extraits de la lettre que le Cardinal
Piacenza, préfet de la Congrégation pour le Clergé, a écrite aux prêtres et
amis en mettant en avant la nouvelle Évangélisation, la transmission de la Foi
et les Sacrements de l’Eucharistie et du pardon.
Aujourd’hui et demain, vous trouverez quelques extraits de la lettre que le Cardinal
Piacenza, préfet de la Congrégation pour le Clergé, a écrite aux prêtres et
amis en mettant en avant la nouvelle Évangélisation, la transmission de la Foi
et les Sacrements de l’Eucharistie et du pardon.
Que ces mots
nous aident à prier pour eux et à les soutenir ! (1/2)
Que ces mots
nous aident à prier pour eux et à les soutenir ! (1/2)
" S’il est vrai que l’invitation du Seigneur à «
demeurer dans son amour » (cf. Jn 15,9) vaut pour tous les baptisés, le jour de la fête du Saint Cœur de Jésus
il résonne avec une force nouvelle en nous, prêtres. Comme nous l'a rappelé
le Saint-Père à l'ouverture de l'Année sacerdotale, en citant le saint Curé
d'Ars, « le sacerdoce est l'amour du
Cœur de Jésus » (cf. Homélie lors de la célébration des Vêpres de
la Solennité du Très Saint Cœur de Jésus, 19 juin 2009). De ce Cœur – et nous ne devons jamais
l'oublier – a jailli le don du ministère sacerdotal.
Nous avons expérimenté que le fait de « demeurer
dans son amour » nous pousse avec force vers la sainteté. Une sainteté –
nous le savons bien – qui ne consiste pas dans l’accomplissement d’actions
extraordinaires mais dans le fait de permettre au Christ d'agir en nous et
d’adopter ses attitudes, ses pensées, ses comportements. Notre sainteté se
mesure à la stature que le Christ atteint en nous, à la façon dont, avec la
force de l'Esprit saint, nous modelons sur Lui toute notre vie.
Nous, prêtres, nous avons été consacrés et envoyés
pour rendre actuelle la mission salvifique du Divin Fils incarné. Notre
fonction est indispensable pour l'Église et pour le monde et exige de nous
pleine fidélité au Christ et union incessante avec Lui. Ainsi, en servant avec humilité, nous sommes des
guides qui conduisent à la sainteté les fidèles qui ont été confiés à notre
ministère. (…)
Dans l'Année de la Foi
Dans cette perspective, la Congrégation pour le Clergé
adresse cette lettre à tous les prêtres du monde pour les aider tous, mais
chacun individuellement, à revivifier leur engagement à vivre l'événement de
grâce dans lequel ils sont appelés, à être, en particulier, des agents et des
animateurs diligents pour une redécouverte de la foi dans son intégrité et dans
tout son attrait, à considérer donc que la nouvelle évangélisation a pour
orientation la transmission de la foi chrétienne dans son authentique
simplicité. (…)
C'est pourquoi « la Résurrection du Christ
est notre plus grande certitude ; c’est le trésor le plus précieux ! Comment ne
pas partager ce trésor, cette certitude, avec les autres? Elle n’est pas
seulement là pour nous, mais pour qu’on la transmettre, qu’on la donne aux
autres, la partage avec les autres. C’est précisément là notre
témoignage » (LE PAPE FRANÇOIS, Audience générale, 3 avril 2013).
Nous devons, en tant que prêtres, nous préparer à guider les autres fidèles, à aider leur foi à mûrir.
(…) De son "ouverture" à être signe et instrument de la grâce divine,
dépend pour finir non seulement la sanctification du peuple qui lui a été
confié mais aussi l'orgueil de son identité : « Le prêtre qui sort peu de lui-même, qui oint avec parcimonie − je ne
dis pas « jamais » car, grâce à Dieu, les fidèles nous "volent"
l’onction −, perd le meilleur de notre peuple, ce qui est capable d’allumer la
partie la plus profonde de son cœur de prêtre. Celui qui ne sort pas de
lui-même, au lieu d’être un médiateur, se convertit peu à peu en intermédiaire,
en gestionnaire. Nous connaissons tous la différence : l’intermédiaire et le
gestionnaire "ont déjà reçu leur récompense", et comme ils ne
paient pas de leur personne, ni de leur cœur, ils ne reçoivent pas non plus un
remerciement affectueux qui vient du cœur. De là vient précisément cette
insatisfaction chez certains qui finissent par être tristes, des prêtres
tristes et convertis en une sorte de collectionneurs d’antiquités ou de
nouveautés au lieu d’être des pasteurs pénétrés de "l’odeur des brebis" ̶
cela je vous le demande : soyez des pasteurs avec "l’odeur des brebis", que celle-ci se sente ; au lieu d’être des
pasteurs au milieu de leur troupeau, et des pêcheurs d’hommes » (Idem
Homélie de la Messe chrismale, 28 mars 2013).
Transmettre la foi
« Donc, la foi grandit et se renforce
seulement en croyant ; il n’y a pas d’autre possibilité pour posséder une
certitude sur sa propre vie sinon de s’abandonner, dans un crescendo continu, entre les mains
d’un amour qui s’expérimente toujours plus grand parce qu’il a son origine en
Dieu » (Porta Fidei, n° 7). Qu’après des années de ministère
sacerdotal qui a comporté fruits et difficultés, le prêtre puisse dire avec
saint Paul : « J’ai procuré
l’accomplissement de l’Évangile du Christ ! » (Rm
15,19 ; 1Co 15, 1-11 ; etc.).
Collaborer avec le Christ à l’œuvre de
transmission de la foi, c’est la tâche de tout chrétien qui se fait par le
biais d’une coopération caractéristique de fidèles ordonnés et de fidèles
laïques dans la sainte Église. Cet heureux devoir implique deux aspects profondément
unis : le premier, l’adhésion au
Christ, ce qui veut dire Le rencontrer personnellement, Le suivre, avoir un
rapport d’amitié avec Lui, croire en Lui. (…)
Le second aspect du caractère missionnaire de la
transmission de la foi consiste dans l’accueil
joyeux des paroles du Christ, des vérités qu’elles nous enseignent, des
contenus de la Révélation. (…)
Les contenus de la foi
Le Catéchisme de l’Église catholique ‒ que le Synode extraordinaire des Évêques de
1985 souhaitait pour en faire un instrument au service de la catéchèse et à la
réalisation duquel a collaboré tout l’Épiscopat ̶ illustre pour les fidèles la force et la beauté
de la foi.
Le Catéchisme est un fruit authentique du
Concile œcuménique Vatican II et rend plus facile le ministère pastoral :
homélies attrayantes, incisives, profondes, solides ; cours de catéchèse
et de formation théologique pour adultes ; préparation des catéchistes, formation
des différentes vocations dans l’Église, particulièrement dans les séminaires. (…)
Dans le climat relativiste actuel, il semble opportun
de souligner combien est importante la
connaissance des contenus de la véritable doctrine catholique, connaissance
inséparable de la rencontre avec d’attirants témoignages de la foi. (…)
En ce sens, l’Année
de la Foi est une occasion particulièrement propice pour un accueil plus
attentif des homélies, des catéchèses, des allocutions et des autres
interventions du Saint-Père. Pour beaucoup de fidèles, avoir à sa disposition
les homélies et les discours des audiences sera une grande aide pour
transmettre la foi à d’autres. (…)
Grandir dans la foi
Jésus invite à sentir que nous sommes enfants et amis
de Dieu : « Je vous appelle
amis car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce
n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais c’est moi qui vous ai choisis et
vous ai institués pour que vous alliez et que vous portiez du fruit et un
fruit qui demeure ; alors tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous l’accordera » (Jn 15,15-16). "
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