Que répondre aux
catholiques qui se disent en plein désarroi, qui ne comprennent pas la décision
du pape ?
Devant un événement qui déconcerte, que nous n’arrivons pas
à comprendre, l’attitude à adopter est de prier. C’est encore plus vrai quand
l’événement déconcertant a été causé par une décision prise par un homme de
prière.
La renonciation de Benoît XVI entre dans ces événements déconcertants
qui appellent à la prière pour les comprendre. En conscience, c’est-à-dire dans
son dialogue avec le Seigneur présent dans son âme, il a pris la décision
inverse de Jean-Paul II ; l’un et l’autre obéissant à ce que leur
conscience leur dictait comme étant la volonté du Seigneur pour le bien de son
Église.
C’est cette référence à sa conscience devant Dieu qui je l’avoue a été
pour moi cause de paix face à la renonciation de Benoît XVI. Une conscience
bien formée comme la sienne, alimentée par une théologie sûre et la prière,
peut-elle se tromper ?
Pour la théologie, cela fait longtemps que Benoît
XVI approfondit le sens de la primauté de Pierre, pour en tirer une pratique
toujours actuelle de son exercice, stimulée par le bienheureux Jean-Paul II qui
avait encouragé à définir de nouvelles manières de pratiquer le ministère
pétrinien.
La renonciation comme tant d’autres gestes de Benoît XVI durant son
pontificat est le fruit des convictions auxquelles il est arrivé et qu’en
conscience il ne pouvait pas ne pas suivre.
Prions pour que cette décision
donne tous les fruits promis par le Seigneur à celui qui est fidèle à sa
conscience, dont l’un sera le nouveau successeur de Pierre qui viendra remplir
le vide laissé dans nos cœurs par le départ de notre bien aimé Benoît XVI.
Abbé Quartulli.
L'abbé Quartulli est prêtre de l'Opus Dei et exerce son ministère sacerdotal à Paris. Actuellement, il est aumônier d'école et de centres de formation pour laïcs, je vous laisse découvrir l'interview qu'il avait accordé quelque temps avant son ordination, un parcours atypique, à lire ici
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