Je m’appelle José Elias Calderon, prêtre du diocèse de Sainte Rose de
Copan, en Honduras. J’ai été ordonné prêtre le 27 décembre 2003, et à la
demande de mon évêque, je me retrouve à Rome pour une spécialisation en
sciences de la communication sociale et institutionnelle.
Je suis arrivé à Rome en 2006, où j’ai débuté mes études à la Faculté de
Communication de l’Université pontificale Salésienne, dans laquelle j’ai
réalisé mon premier cycle de formation professionnelle. Ce fût une expérience
enthousiasmante durant laquelle j’ai pu acquérir des connaissances théoriques
et scientifiques en plus de notions techniques en photographie, radio,
télévision et internet. La perspective salésienne m’aida à découvrir l’immense
potentiel créatif qu’enferment les médias et la nécessité qu’ont les prêtres de
dialoguer et interagir avec ces moyens.
J’ai fini mon cycle en 2009, et cette même année, j’ai commencé à
participer à des cours sur le sujet que propose l’Université pontificale de la
Sainte-Croix aux prêtres. Ma conviction sur le fait que le prêtre d’aujourd’hui
doit mieux se former dans le champ de la communication s’est accentuée avec
cette expérience. La Sainte-Croix répond à ce défi, en formant de futurs
responsables de communication dans les diocèses et les institutions
ecclésiastiques.
Je peux dire que je suis très satisfait, parce-que durant ce dernier cycle,
dans cette université, on m’a fourni une excellente préparation pour un
développement efficace en tant que responsable d’un organe de presse ou
directeur d’un média.
Je suis conscient de la difficulté à faire connaitre le message évangélique
dont l’Eglise est responsable et dépositaire. Message qui, cependant, doit être
annoncé au monde entier et c’est pourquoi l’Eglise doit s’insérer profondément –
et, sans peur- dans la dynamique de l’authentique communication sociale. Comme le
souligne la Redemptoris Missio : Le travail dans ces milieux, toutefois, ne vise pas seulement
à multiplier l'annonce. Il s'agit d'une réalité plus profonde,
car l'évangélisation même de la culture
moderne dépend en grande partie de leur influence (RM 37).
En ce moment, j’ai
initié un projet pour mon diocèse qui cherche à orienter et animer « le ministère de Jésus Pasteur dans et à
travers les nouvelles technologies », sans oublier la communication à
travers la radio, qui continue d’être un instrument efficace de diffusion en
raison de la grande étendue de certains diocèses dans certains pays et la
difficulté qu’un prêtre peut rencontrer pour arriver à ces communautés, en
prenant en compte la précarité des voies d’accès de certaines régions en hiver,
et du manque de prêtres pour couvrir tous les besoins.
C’est pourquoi, je suis
convaincu chaque jour, que ceci est le grand défi qui se présente dans mon
diocèse, bien que ces dernières années, de grands progrès ont été accomplis en
réussissant un travail pastoral commun et en soulignant l’importance des moyens
pour arriver à atteindre les communautés ecclésiales de base.
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