L’hosanna de Noël
« La joie de l’Évangile est pour
tout le peuple, personne ne peut en être exclu. C’est ainsi que l’ange
l’annonce aux pasteurs de Bethléem » (Pape François, exhortation La joie de
l’Évangile §23).
L’évangile de la nuit paisible éclate en symphonie pastorale : « Tout à coup il y eut avec l’ange l’armée
céleste en masse qui chantait les louanges de Dieu et disait :
— Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix pour ses
bien-aimés » (Luc 2,13-14).
Le gloria liturgique prolonge l’écho céleste
devant le Roi de cieux et terre. Une chorale communicative de révérence et de
bonheur. Une trentaine d’années plus tard, une louange pareille, sortie des
lèvres humaines, introniserait Jésus comme Messie à Jérusalem : « Béni
soit le règne qui vient, le règne de David notre père ! Hosanna au plus
haut des cieux ! » (Marc
11,10).
Dans une intuition pénétrante, les saints ont
saisi le lien entre les deux moments. « L'acclamation
adressée à Jésus s'unit, dans notre âme, à celle qui avait salué sa naissance à
Bethléem » (saint Josémaria, Quand le Christ passe §73). L’hosanna de l’entrée triomphale, emprunté au
psautier festif (Psaume 118,25),
demande le salut et honore ainsi le saint nom de Jésus.
Les anges bienheureux et les hommes en chemin
s’adressent au Sauveur. De notre côté, nous avons encore besoin de salut. Jésus
Enfant nous invite à ne pas faire barrage à son amour rédempteur.
Celui qui avait choisi une mangeoire à
Bethléem ou un âne à Bethphagé, cherche à siéger maintenant dans l’intime de
l’homme. « Je ne m’écarte pas de la vérité théologique si je te dis que Jésus est
encore à la recherche d’une demeure dans ton cœur » (saint Josémaria,
Forge §274).
Une invitation qui ne saurait rester sans
réponse ; ce sera le meilleur cadeau de Noël pour le protagoniste de la
fête. « Dès le berceau de
Bethléem, le Christ me dit, et te dit, qu'Il a besoin de nous; Il nous invite à
mener une vie chrétienne, sans compromission, une vie de générosité, de
travail, de joie » (saint Josémaria, Quand le Christ
passe §18). La vie fidèle devient un gloria, un hosanna.
« Il ne nous est pas demandé
d’être immaculés, mais plutôt que nous soyons toujours en croissance, que nous
vivions le désir profond de progresser sur la voie de l’Évangile, et que nous
ne baissions pas les bras » (Pape François, exhortation La joie de
l’Évangile §151). Pour sa part, les bras
de l’Enfant sont ouverts, sept jours sur sept, pour ses frères, comme dans la
crèche sculptée à la splendide collégiale gothique Saint-Martin de Colmar.
L’offrande de notre liberté n’est pas possible
sans son aide. Mais le Fils du Très-Haut a tout les moyens pour nous
transformer en enfants de Dieu. Noël invite à chanter en se laissant sauver par l’Enfant gracieux.
Par
l’abbé Fernandez.
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